Vente de l’entreprise


Comme beaucoup de chefs d’entreprise, une longue maladie (6 mois) m’a fait comprendre que je devais passer la main.

J'ai commencé par ne plus avoir de client en direct, à déléguer la plupart de mes fonctions opérationnelles et faire en sorte de presque devenir inutile.


J’ai donc mandaté un intermédiaire, connaissant la profession, pour me trouver un acquéreur (coût environ 2% du prix de vente)

J’ai prévenu le personnel immédiatement que je cherchais un repreneur pour assurer la continuité de l’entreprise.

Une fois par an je leur disais ou j’en étais.

Il a fallu trois ans avec présentation d’une trentaine d’acheteurs potentiels.


A la fin, il faut penser à faire deux jours de vérifications comptable avec pour moi un avocat d'affaire, ma comptable, et l'acheteur avec son avocat d'affaire et son comptable. Ne pas oublier la nécessité d'une garantie de passif sur 3 ou 5 ans qui exige une comptabilité exacte.

Dans la vente il y a 4 personnes qui interviennent et vous n’en voyez que trois.


Le vendeur, l’intermédiaire, l’acheteur, le financier de l’acheteur.


C'est ce dernier qui décide à la fin, vous ne le voyez pas et il a interdiction de vous voir. Il ne regarde que les bilans.

Dans ce cadre-là, l’acheteur sera plus une personne d’origine comptable qu’un professionnel de votre métier.


Il ne faut pas se tromper sur le prix demandé dès le départ, car l’acheteur potentiel compte faire un apport d’environ 20% et d’emprunter (ou crédit vendeur ou participation vendeur, etc…) le reste 80%.

L’acheteur cherchera des entreprises qui valent entre cinq et six fois ses disponibilités, mais pas plus et pas moins.


L’acheteur (et son banquier) achète du résultat ou un potentiel de résultat. On peut donner un ordre de grandeur: sept fois la moyenne des résultats net des trois dernières années.

 



 
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