Ce que j'aurais aimé


A - Quand on a plus de travail que l'on peu en faire, il faut embaucher. Mais le jour ou le travail diminue il faut débaucher. Ceci est la plus grande difficulté d'un chef d'entreprise pour deux raisons:

1- Le problème social qui peut être grave dans la débauche d'une personne et cette personne n'est peut-être pas celle qui a moins de travail mais la moins productive.

2- Le coût du licenciement est imprévisible! Un chef d'entreprise est payé pour prévoir et l'impossibilité de connaître le coût de ce licenciement est une énorme contrainte.

C'est ce dernier point qui empêche l'embauche alors qu'il y a du travail supplémentaire.


Je suis convaincu qu'une connaissance préalable du coût, maximum et raisonnable, d'un licenciement serait un facteur important pour l'embauche et la diminution du chômage.

Remarque:

J'ai gardé pendant plus de 10 ans une personne très peu productive simplement parce que s'était un cas social.

Des personnes qui travaillaient normalement mais qui au bout de 5 ans avaient pris des habitudes et ne pouvaient plus évoluer avec l'entreprise étaient devenus des boulets pour l'entreprise.

Dans ces deux cas le licenciement aurait été une bonne solution pour assurer la pérennité de l'entreprise.


B - L'état d'esprit communément répandu est que l'on est payé pour un temps de présence et non pour un travail effectué (principalement dû aux 35 heures).


Cet état d'esprit doit être corrigé pour améliorer les performances des entreprises et la satisfaction personnelle des salariés.


Le personnelle doit se rendre compte que leur intérêt passe par la réussite de l'entreprise et très souvent ils s'en rendent compte au moment du redressement judiciaire  et c'est trop tard.

 

Année 2016

Michel LOUYOT 11 rue Maris Delaume 03210 SOUVIGNY Tél: 04 70 42 91 10

mail: michel-louyot@wanadoo.fr



 
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