Mon banquier


Au moment de créer mon entreprise, je suis allé voir un banquier et lui ai demandé une ouverture de compte.

Je lui ai également demandé la possibilité de disposer de la loi Dailly (financement de 80% de mes factures avec un paiement client, quelquefois, directement à la banque) sur la première année d’existence, ce qu’il a accepté.

Il m’a proposé un découvert que j’ai refusé.

Au bout d’un an, je n’ai plus utilisé le Dailly.

Pendant 2 ou 3 ans, mon banquier venait me rendre visite chaque année pour voir mes réalisations et mes objectifs.

Après, je ne l’ai plus jamais rencontré pendant 15 ans, en passant d’un chiffre d’affaire de 500000 francs la première année à 12 millions d’euros la dernière et 17e année.

Il y avait les SICAV de trésorerie qui permettaient de placer nos excédents de trésorerie sur du court terme.

Hélas ça n’a duré que quelques années.

Je suis toujours resté fidèle à mon premier et unique banquier.


J'ai revu mon banquier, à la retraite, quelques années après et dans son échelle de compétence de chefs d'entreprises il y avait trois niveaux :

Les bons, les très bons et les cas d'école il me situait parmi ces derniers.

 
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